Le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) a débuté ce lundi 22 juillet 2024 sur toute l’étendue du territoire national.
Cette année, 190 896 candidats, dont 109 940 filles et 80 956 garçons, planchent sur les épreuves dans l'espoir d'obtenir le diplôme marquant leur passage au cycle secondaire.
Pour cette année, on a noté une augmentation de 1 143 candidats par rapport à 2023, où 189 753 élèves avaient participé. Parmi les candidats, on compte 135 enfants à besoins éducatifs spéciaux et 5 872 sans pièces d’état civil, représentant 3,07% du total des candidats.
Pour cette édition 2024, les candidats sont répartis dans 1 155 centres, contre 1 135 en 2023, soit un écart positif de 20 centres. De même, le nombre de jurys est passé de 1 277 à 1 315, soit une augmentation de 38 jurys.
Une occasion pour le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirasy, de déclarer hier, à Pikine, que "l’examen du brevet de fin d’études moyens se déroule dans de bonnes conditions sur toute l’étendue du territoire". Le ministre de tutelle s’exprimait lors d’une visite des centres témoins du collège Mame Cheikh Anta Mbacké de Guédiawaye et Notre Dame du cap Vert de Pikine.
M. Guirassy, s’est félicité du bon déroulement de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) entamé hier sur l’étendue du territoire national, soulignant qu’aucun incident n’a été signalé par les différentes Inspections d’académie.
"Nous avons parcouru quelques centres et nous avons aussi des informations, nous provenant des différentes IA (Inspection d’Académie). Globalement sur toute l’étendue du territoire national, il n’y a aucun incident, aucune difficulté. Donc, les examens se passent très, très bien", a-t-il déclaré.
M. Guirassy faisait le point de sa visite de supervision du déroulement des épreuves du BFEM. Accompagné des autorités administratives locales, d’officiels et d’acteurs du système de l’éducation nationale, ainsi que d’élus territoriaux, du président de lUNAPEES entre autres, le ministre a assuré que pour cette année, les dispositions ont été prises pour les candidats en situation de handicap pour leur permettre de passer les épreuves sans difficulté.
Moustapha Guirassy a rappelé aussi que le processus a été aussi digitalisé de l’inscription à la proclamation des résultats. "Les acteurs notamment les IA (Inspecteurs d’académie) sont en mesure de suivre le processus, d’interroger les acteurs en temps réel. Tout cela participe à la sécurisation du processus", a-t-il ajouté.
"Je viens de rencontrer certains élèves, sortis des salles d’examens. Ils sont très sereins. Ils sont relaxes, très confiants. Les épreuves qui leurs ont été soumises semblent des épreuves qu’ils ont bien maîtrisées. Tout cela est rassurant", a souligné le ministre.
A. Saleh