Contre toute attente c’est dans une salle pleine comme un œuf que les délégués de Cfdt ont tenu l’assemblée générale d’information.
En effet à sept heures tous les travailleurs de tous les ateliers du site de Montfort sur Meu ont rallié la salle de pause pour écouter Monsieur Olivier et ses amis .
Le choix du vendredi 24 juin pour tirer sur le frein en main n’est pas fortuit car justement c’est ce vendredi même que se tiendra l’assemblée de la cooperl rencontre au cours de laquelle d’importantes décisions vont être prises.
Ce bras de fer engagé par les travailleurs contre l’instance dirigeante s’insurge contre :
La baisse du pouvoir d’achat
Les salaires proches du SMIC
La centrale syndicale tient à la satisfactions de ces points :
La revalorisation des salaires conventionnelles
Une véritable reconnaissance financière de nos compétences
Les ouvriers s’insurgent également contre le traitement discriminatoire dont ils font l’objet .En effet la direction a préféré satisfaire la doléance des éleveurs et laissant en rade ces centaines d’ouvriers qui peinent à joindre les deux bouts face à une inflation qui a atteint un niveau inquiétant.
La direction de la cooperl de manière délibérée a préféré mettre les éleveurs à l’abri qui d’ailleurs se frottent les mains , alors que les ouvriers peinent à sortir la tête de l’eau .
Les travailleurs venus assister à l’assemblée sont acquis à la cause car avoir écouté le discours du délégué syndical ,ils ont préféré renter . Du coup tout le monde ou presque a préféré perdre quelques dizaines d’euros sur la prochaine pour la bonne cause .
Cette journée de débrayage a été observée par les autres sites cooperl .Car le combat reste le même partout les revendications restent les mêmes ,les frustrations aussi ont atteint leur paroxysme partout .
Ayant réussi ce qu’on peut appeler un coup d’essai (car depuis quelques années les mouvements de grèves étaient presque inexistants), les travailleurs ne comptent pas du tout s’arrêter en si bon chemin . Ce débrayage n’était en réalité qu’un avertissement car même si la grève doit être l’exception et pas la règle, il n’en demeure pas moins pertinence de la plateforme soit un motif valable continuer la lutte .
En attendant d’avoir une réponse de la part de la direction les travailleurs vont passer le ce week end de début d’été en croisant les doigts et souhaitant que leurs patrons reviennent à de meilleurs sentiments.
sakho malick
Merci pour le soutiens aux salariés-es de la Cooperl. Il y a 36 nationalités sur le site , il est important que tout le monde s'entraide à partager et à traduire les revendications des salariés-es issus d'autres pays pour que nos revendications soient entendus !!!