Les jeunes producteurs ne réclament que deux choses : le financement, l’encadrement et les installations de conservation des récoltes.
Le développement de l’horticulture pourrait être abordé à travers quatre programmes à savoir :
1. Accès au financement agricole et Développement de partenariat
La difficulté d’accès au financement est une contrainte qui freine la croissance du secteur au développement de l’agriculture. Il est impératif de redynamiser les mécanismes (crédits agricoles traditionnels, programmes de micro finances etc. ) de financement, en sus développer le partenariat du secteur privé et le secteur agricole.
2. Création de coopératives agricoles
Le concept a été abandonné mais elles sont essentielles pour le développement de l’économie rurale, elles permettent la mutualisation des ressources, la maîtrise du marché et l’accès aux intrants.
3. Faciliter l’accès aux Intrants agricoles
Avec les découvertes de gaz et du pétrole, le Sénégal pourrait être un hub pétro-chimique sous-régional. Le gaz pourrait être utilisé comme matière première pour produire des engrais, tels que l’urée, l’ammoniac et le sulfate ammoniaque. Outre les engrais, le gaz naturel peut être utilisé dans la production d’autres produits chimiques agricoles tels que les pesticides et les herbicides.
Sous ce rapport, les coûts de production seront réduits afin de rendre le secteur plus compétitif et renforcer la sécurité alimentaire.
4. Accès aux marches et développement de chaînes de valeur
Dans l’optique du développement de l’agriculture, l’Etat doit avoir le contrôle des marchés locaux, ainsi lutter contre l’inflation.
Par ailleurs, les agriculteurs doivent se concentrer sur les cultures et les produits qui ont une demande forte et croissante sur le marché.
L’Etat doit encourager l’installation d’usines de transformation de produits alimentaires, des unités de conditionnements et des installations de conservation des récoltes.
Cheikh Tidiane NDIAYE
Économiste Rural
Spécialiste en gestion de projets