Quelques heures après le naufrage d'un bateau ayant fait 11 morts parmi une centaine de migrants à bord, 16 personnes ont péri en mer Égée, vendredi, près de l'île de Paros. Il s'agit du troisième naufrage depuis mercredi : le chavirage d'un canot pneumatique avait alors fait au moins trois morts, au large de l'île de Folegandros.
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Seize personnes ont péri, vendredi 24 décembre, dans le naufrage d'un bateau avec des migrants à bord en mer Égée, quelques heures après un premier naufrage qui avait fait 11 morts, selon les garde-côtes grecs. Il s'agit du troisième événement de ce type depuis mercredi.
Les garde-côtes ont récupéré seize corps, dont 12 hommes, trois femmes et un enfant, et réussi à secourir 63 personnes alors que leur bateau qui transportait 80 personnes a fait naufrage près de l'île de Paros.
Quelques heures auparavant, 11 corps avaient été récupérés après le naufrage d'un bateau avec une centaine de migrants à bord, échoué jeudi sur un îlot du sud de la Grèce.
Quelque 90 rescapés, parmi lesquels 52 hommes, 11 femmes et 27 enfants ont pu être sauvés et évacués vendredi matin de cet îlot situé au nord de l'île grecque d'Anticythère, a précisé à l'AFP un responsable des garde-côtes grecs.
"Les recherches et les opérations de sauvetage continuent parce qu'il n'est toujours pas clair combien de personnes se trouvaient dans le bateau avant qu'il ne sombre", a-t-il ajouté.
"Des voyages périlleux en quête de de sécurité"
Le naufrage de jeudi était déjà survenu au lendemain du chavirage d'un canot pneumatique transportant des migrants au large de l'île de Folegandros, également dans le sud de la Grèce, qui a fait au moins trois morts.
Treize personnes - principalement des Irakiens, mais aussi des Syriens et des Égyptiens - ont pu être secourues, mais des dizaines d'autres sont toujours portées disparues, selon les autorités grecques.
Les survivants ont fait des récits contradictoires, certains affirmant qu'il y avait initialement 32 personnes à bord, tandis que d'autres ont avancé le chiffre d'une cinquantaine, a dit à l'AFP un responsable des garde-côtes.
Le HCR, l'agence des Nations unies pour les réfugiés, a souligné que le naufrage au large de Folegandros avait été le pire en mer Égée cette année.
"Ce naufrage nous rappelle douloureusement que des personnes continuent à s'embarquer dans des voyages périlleux en quête de sécurité", a réagi Adriano Silvestri, le représentant adjoint du HCR en Grèce.
Le HCR estime que plus de 2 500 personnes sont mortes ou ont disparu en mer en tentant de rejoindre l'Europe entre janvier et novembre.
Près d'un million de personnes, principalement des réfugiés syriens, sont arrivées dans l'UE en 2015 après un périple depuis la Turquie vers les îles grecques proches.
Avec AFP