Le directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), Abdou Diouf, a assuré les usagers de l’amélioration de l’accès aux données et informations foncières.
Les États doivent donner cette assurance, d’autant plus que la gestion des terres est "de plus en plus mise à l’épreuve, avec l’augmentation de la population mondiale", a indiqué hier à Dakar le Dg de l'ANSD, lors d’un atelier de formation sur les données foncières au Sénégal.
Selon Abdou Diouf, le Sénégal a entrepris un programme dédié à la collecte et à l’utilisation des données foncières, avec le soutien de plusieurs institutions internationales, dont ONU/Habitat et la GIZ, l’agence gouvernementale allemande de coopération internationale.
Le but de l’atelier initié par l’ANSD est d’aider les bénéficiaires à mieux comprendre et interpréter les données relatives à la terre, a dit le directeur général de l’ANSD qui ajoute qu'ils vont plancher sur les aspects juridiques et la dimension genre de la politique foncière de l’État, ainsi que la collecte et l’analyse des données.
"L’objectif général de l’atelier est d’améliorer les conditions de vie des populations, des investisseurs privés nationaux et étrangers", d’aider aussi les pouvoirs publics et leurs partenaires à créer des emplois, :pour les jeunes et les femmes surtout", a expliqué Florian Lang, un agent de la GIZ.
A.Saleh