Jeudi 21 mars, le gouvernement italien de Giorgia Meloni a ouvert les frontières pour permettre aux patrons des secteurs en tension de recruter une main-d’œuvre qui leur manque cruellement, le temps d'une journée baptisée le "Click day". L'État fixe, chaque année, des quotas pour ces contrats dédiés.
Le "Click day", pour "jour du click", est une journée durant laquelle, en Italie, les patrons demandent en ligne à l'administration des permis de travail pour employer des étrangers, avec des promesses d'embauche déjà établies entre les employeurs et les futurs employés, depuis leur pays d'origine. Les champs, les chantiers ou les cuisines des restaurants sont des secteurs en tensions.
Plus de 150 000 postes vacants en 2023
Cependant, les places sont chères, puisque chaque année, l'État fixe des quotas pour ces contrats dédiés. "Le nombre de permis n'est pas suffisant par rapport à la demande", pointe Paola Mandarini, coordinatrice du syndicat national des employeurs d'aides à domicile. Et pour cause : pour le secteur, seuls 9 500 postes sont à pourvoir, soit "un sur dix", indique Paola Mandarini. En 2023, les permis de travail s'étaient envolés en quelques minutes, laissant plus de 150 000 postes vacants, et obligeant la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni à augmenter ses quotas, sous la pression des patrons italiens.
France Info