Ce sont des centaines de jeunes venus des différentes diasporas ivoiriennes qui se sont donnés rendez vous en Hollande, à la Haye non seulement pour rencontrer leur leader Charles Blé Goudé, mais aussi et surtout pour réfléchir ensemble sur un sujet aussi pertinent qu’actuel qu’est «éducation renaissance de l’Afrique, éthique et bonne gouvernance». Ce fut l’occasion pour Monsieur Marc Mahan président de l’UJCOJEP Europe et ses amis de lancer un message fort à la jeunesse de la diaspora africaine mais aussi à la jeunesse ivoirienne. Car selon M. Mahan rien de consistant ne pourra se faire en Afrique sans sa diaspora et rien de durable ne pourra être créé sans la jeunesse. Le président Mahan invite également la jeunesse africaine à jouer les rôles de pionniers dans la longue marche vers la démocratie et le développement durable tant rêvés et tant chantés par les leaders africains. Les jeunes par la voix de leur président n’ont pas manqué non plus à renouveler leur confiance à leur leader le ministre Goudé , ainsi s’est il adressé à ses pairs en ces termes : “A la jeunesse de l'UJ-COJEP en générale et à l'UJ-COJEP Europe en particulier, j'appelle à l'union car telles les abeilles, c'est ensemble que nous serions préparés à parer à toute adversité. A la jeunesse ivoirienne de la diaspora, nous invitons à refuser d'être des héritiers politiques car on ne milite pas forcement dans un parti parce nos parents y ont milité. Rejoignez nous au Cojep afin qu'ensemble aux côtés du ministre Charles Blé Goude nous pensions pour bâtir la Côte-d’Ivoire de demain”. C’est un Charles Blé Goudé comblé qu’on a vu. Comblé d’avoir bénéficié du soutien de la frange la plus importante de la communauté ,la jeunesse. Pour rappel Monsieur Blé Goudé était le co-accusé de Laurent Gbagbo devant la CPI. Aux côtés de l’ancien président, il a enduré les années de prison et de procès avant d’être acquitté. Mais, contrairement à son mentor, l’ex-ministre ivoirien de la Jeunesse ne peut toujours pas rentrer au pays. Durant toutes ces années, ses amis se sont organisés et ont ratissé le plus largement possible attendant avec impatience que leur mentor reçoive le sésame qui lui permettra de fouler à nouveau le sol ivoirien. Convaincus qu’ils sont que «l’avenir de la côte d’ivoire est entre les mains de Monsieur Goudé», les membres du COJEP ont mis sur pied un dispositif organisationnel impressionnant. Tout porte à croire que la diaspora africaine particulièrement celle ivoirienne ne compte pas jouer les seconds rôles au contraire elle décide de mettre la main à la pâte.
Malick Sakho