Les nominations à des postes de direction lors du dernier conseil des ministres continuent de faire couler beaucoup d'ancre et de salive. En effet, invité ce dimanche sur Rfm, Thierno Bocoum a fustigé les nominations du président Bassirou Diomaye Faye qu'il assimile à un partage du gâteau. Le président du Mouvement AGIR a aussi appelé, à l'unité, toutes les forces vives de l'opposition. Il leur a demandé, aussi, de faire face aux autorités du nouveau régime.
"Tous ceux qui disent: "nous nous opposons au régime", je pense que c'est le moment de se retrouver, de s'organiser pour les prochaines élections si on considère qu'on doit y aller ensemble, de mener des combats de principe si on considère qu'on doit les mener à temps. Il y a, évidemment, un partage du gâteau, nous l'avons tous constaté. J'ai entendu certains d'entre eux mettre de côté l'appel à candidature prétextant qu'il faut légiférer, ce qui n'est pas vrai. Il faut comprendre une chose. C'est la constitution qui dit que le président de la République nomme aux postes civile et militaire. C'est la constitution qui le dit. L'appel à candidature est un processus d'accession à un poste. Le Président peut choisir, faire des entretiens ou faire un appel à candidature ou passer par n'importe quelle autre voie. L'essentiel c'est d'apposer sa signature sur un décret. Maintenant quels sont les termes d'évaluation qu'il doit mettre en place, quel est le processus d'évaluation etc. Ça c'est du ressort du président de la République. Donc, faire un appel à candidature n'est pas du tout contraire à la loi. On n'a pas besoin de légiférer pour faire appel à candidature", a déclaré l'ancien parlementaire et leader de AGIR.
A. Saleh