Les Lions affronteront le Mali ou la Guinée équatoriale pour une place en demi-finales.
Tout paraît si paisible dans ce coin du Cameroun. Bafoussam ronronne comme ces milliers de motos, parfois siglées de la virgule Nike, qui tourbillonnent sans fin dans cette troisième ville du pays. Ici, les rues sont apprêtées, débarrassées des ordures et autres cadavres de bouteilles en plastique qui ont tendance à recouvrir le bitume abîmé. Ici, on se dit fier d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui « a permis qu’on nettoie la ville » et « d’enlever la poussière des trottoirs », peut-on entendre.
Mardi 25 janvier, à 17 heures, cette cité sans embouteillages – si peu, comparés à ses grandes sœurs Yaoundé ou Douala – a dit au revoir à la CAN en recevant, dans son stade minimaliste, son dernier match du tournoi, les huitièmes de finale entre le Sénégal et le Cap-Vert. C’est le derby de l’ouest du continent, entre deux voisins, deux frères, qui partagent bien plus que l’océan Atlantique. Le nouveau maire de Dakar, Barthélémy Dias, n’est-il pas d’origine cap-verdienne ? Sur le papier, le Sénégal, première nation africaine, n’a rien n’a craindre des Requins bleus (14e). En dix-neuf confrontations, cette sélection a remporté quinze duels et s’est inclinée deux fois. La dernière remonte à 2000, lors d’un tournoi qui n’existe plus depuis.
Résumé : Mané et Dieng qualifient le Sénégal face à un Cap-Vert à 9 contre 11