La diaspora Africaine l’autre acteur de développement. Les transferts de fonds des migrants dépassent de loin le montant de l’aide au développement (APD) et le volume des investissements directs étrangers (IDE). Mais au-delà de l’apport financier, la diaspora Africaine recèle de ressources humaines de qualité utiles au développement du pays. « Selon un expatrié Sénégalais basé en Suisse.
De l’Amérique latine à l’Europe, la diaspora Africaine peut être une des clés du développement du continent.
La déclaration de Monsieur Malick Guèye, la semaine dernière l’expatrié Sénégalais établis (Suisse), a insisté sur la nécessité de promouvoir l’éducation, ainsi que le développement d’échanges commerciaux et l’accès à l’aide internationale.
“Le défi pour la diaspora Africaine, c’est de pouvoir aider au développement du continent Africain“, a expliqué Monsieur Malick Guèye, au Réseau International Diaspora En Ligne l’or d’un entretien.
Selon Monsieur Guèye, la coopération passe évidemment par les “remesas“, ou envois d’argent par les travailleurs expatriés, mais aussi par “des formes plus originales et efficaces“, comme un lobbying en faveur de l’Afrique depuis leur pays de résidence à travers des projets de développement initiés par émigrés Africains y compris ceux qui sont de retour.
Malick Guèye, a souligné que la présence d’une “diaspora forte“, peut être utile afin de développer des “relations directes avec l’Afrique, comme le souhaite plusieurs chefs d’états Africains, sans l’intermédiaire des grandes puissances“.
“La diaspora Africaine et aussi la clé pour aider aussi l’Afrique à établir des relations à l’ère du post-colonialisme“, a insisté M. Malick Guèye. “Toute relation avec l’Afrique reflète notre identité. C’est pourquoi le soutien de chaque expatrié au développement est nécessaire.
Pour rappel : « Les Africains de l’extérieur disposent suffisamment de ressources pour financer les projets de développement des l’États Africains».
Aussi, il a fait savoir» que : Les dernières statistiques font état d’une enveloppe de plusieurs milliards de francs Cfa envoyés en Afrique de l’Ouest. Mais les l’États n’arrivent pas à capter ce fonds, parce comme les autres États africains, car, ils ne disposent pas d’une véritable politique migratoire économique. Il faut dire que 95% de l’argent des émigrés est investi dans les ménages et 5% investi dans le secteur informel partout en Afrique de l’Ouest».
Monsieur Malick Guèye a tenu à révéler » La masse financière envoyée par les Africains de l’extérieur dépasse de loin le montant de l’aide au développement.
L’établissement d’une politique migratoire est pour dégager les voies et moyens d’une participation effective à la gestion des ressources extérieures. Dans ces conditions, les l’États apprendront davantage à se passer de l’aide extérieure des institutions financières et des bailleurs de fonds aux exigences aliénantes et draconiennes ».
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