La notion de développement durable exige aujourd’hui un effort d’investissement de plus en plus important pour préserver la biodiversité. Le progrès technique est défini comme instrument permettant d’améliorer les méthodes de production et d’accroitre la productivité.
Ainsi, le développement durable serait le résultat direct des innovations, c’est-à-dire la conservation des ressources et la satisfaction des besoins pour les générations futures. L’analyse des enjeux, des implications, des politiques ainsi que des outils de mesure du développement durable se fera en deux étapes :
- L’analyse positive entre les progrès techniques et la préservation de l’environnement.
- Les limites du rôle de l’investissement dans l’écologie.
La relation entre les progrès techniques et la préservation de l’environnement doit s’appuyer sur des principes claires et planifiés. Le contrôle et le suivi serviront d’éléments d’évaluation afin de mieux appréhender les enjeux, les implications et les politiques à adopter.
La vérification des enjeux, des implications, des politiques :
Une étude des faits économiques montre une avancée positive dans les progrès techniques pour la préservation de l’environnement aussi bien dans les pays en forte croissance industrielle que ceux des nouveaux pays industrialisés « N.P.I ».
D’après l’agence européenne pour l’environnement « A.E.E », le rapport de l’année 2023,malgré les défis de l’environnementaux qui font face, l’Europe précise des raisons d’espérer la nécessité de s’orienter dans un avenir durable. On constate aujourd’hui des innovations technologiques voir le jour, des initiatives communautaires se développent et l’action de l’E.U se renforce, on peut citer le PACTE VERT. L’Europe comme continent, constituée pour la plupart de pays à forte croissance industrielle, dans ses objectifs 2020 et 2030, projette une organisation vers un avenir durable à faibles émissions de carbone. Le rapport indique que l’Europe a déjà accompli des progrès importants au cours des deux dernières décennies du point de vue de l’atténuation de changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Des signes de progrès sont également manifestes dans d’autres domaines, tels que :
- La lutte contre la pollution de l’air et de l’eau .
- L’introduction de nouvelles politiques pour lutter contre les déchets en plastique.
- Renforcer l’adaptation au changement climatique et la promotion de l’économie circulaire , la bio-économie.
● La vérification des outils de mesure du développement durable :
Une étude des faits annoncée par l’Union Européenne, révèle la mise en place de plusieurs indicateurs en dehors du produit intérieur brut « P.I.B » pour le développement durable . La France a fait une réflexion sur l’utilisation de nouveaux indicateurs : l’empreinte écologique et le gaz à effet de serre en mettant en corrélation l’économie et l’environnement.
L’Europe parle déjà de PIB VERT pour donner une valeur monétaire à l’environnement.
Du point de vue social, on parle d’indice de développement humain I.D.H qui se joue sur le taux d’alphabétisation, la santé et la richesse de la population.
Sur le plan sociétal des entreprises, la principale norme, la certification à appliquer est la norme ISO 14001.La certification OHSAS 18001,sur la santé et la sécurité au travail.
Au total , il existe bien un lien de cause à effet entre les progrès techniques et l’environnement . Ce lien est plus marqué en France. L’explication de cette situation est à rechercher dans les limites du rôle de l’investissement dans l’écologie dans les autres pays de l’ Europe .
- Les limites du rôle de l’investissement dans l’écologie :
Dans les pays d’Europe, le rôle de l’investissement dans l’écologie est limité par certaines contraintes spécifiques : les conditions de financement, l’inefficacité à des investissements réalisés. les conditions de financement sont particulièrement caractérisées par une dépendance vis-à-vis des besoins du marché et une recherche permanente du profit. Ces raisons font que les investissements injectent plus leurs capitaux dans l’augmentation des unités de production que dans la préservation de l’environnement. Cependant, la part du financement de l’écologie prend des proportions moins importantes dans les enjeux et les implications. L’inefficacité des investisseurs réalisés :
Les investissements réalisés pour l’environnement n’ont pas toujours été rentables dufait des insuffisances dans l’évaluation des projets et des limites du PIB. Presque tous les pays sont d’accord que l'indice PIB prend mal en compte la variation de stock des ressources naturelles (éventuellement fossiles) qui est un effet de long terme. La question que l’on se pose à l’heure actuelle : si vraiment le PIB serait un outil fiable pour mesurer le développement durable.
Au terme de cette analyse, il apparaît que le développement durable devient la condition sine qua non dans les projets d’investissements et stratégies de croissance pour la préservation des générations futures. Au niveau de l’Europe, l’investissement du développement durable varie d’un groupe de pays à un autre. Ainsi, les pays à grande échelle industrielle injectent beaucoup de capitaux dans la recherche et des solutions environnementales tandis que les pays à revenus intermédiaires connaissent des situations différentes. L’Europe, consciente des enjeux de l’environnement naturel et son impact, elle a mis en place des programmes d’ajustements dont le principal objectif est une croissance saine et durable.
Mr Ibrahima Diallo