Plainte adressée au président du C.O.R.E.D

C'est dans une peur totale pour moi, pour la société sénégalaise et pour la nation sénégalaise que j'ai décidé de m'adresser à vous pour chercher un refuge ou une protection ou une solution pour sortir de cette peur multiple. Monsieur le président du C.O.R.E.D. je suis convaincu que la peur n'empêche pas de mourir, mais elle empêche de vivre ; moi et tous les membres de la nation sénégalaise avons peur, trop peur au point que nous ne vivons plus ; le stress est notre quotidien. Les médias sénégalais nous font peur car certains parmi les acteurs des médias de par leurs écrits, leurs discours, leurs reportages, leurs plateaux et leurs post sont en train de mettre en danger la nation sénégalaise. Ils sont en train d'habituer les sénégalais à des fausses informations, des gossips et des faits divers sans intérêt socio- éducatif. Nos médias détiennent actuellement le rôle catastrophique et destructeur de notre stabilité sociale : harceler, humilier et intimider les citoyens en répandant des rumeurs non fondées et en faisant circuler des potins pouvant créer des confrontations verbales et physiques entre les sénégalais. Les média et les " professionnels" des médias au Sénégal sont juste des instruments de commérages et de bavardages inappropriés et indiscrets à la solde d'un sénégalais dont les moyens et l'objectif est de détruire son prochain pour une raison politique, économique ou sociale. Par ce rôle, les média sont entrain de contribuer à l'émergence d'anti valeurs que les sénégalais particulièrement les plus jeunes prennent comme seul modèle social.
Aujourd'hui, les médias sénégalais nous habituent à s'éloigner de la réalité sociale et des normes sociales pour des faits divers, des événements variés insolites, inattendus et considérés comme pas importants et inadaptés et inopportuns à toute nation qui veut vivre en nation ; un ensemble de citoyens qui ont le commun vouloir de vivre en commun. Joseph Pulitzer disait : " une presse cynique et mercenaire tôt ou tard créera un public ignoble". Le professionnel de média que vous êtes, Monsieur le président du C.O.R.E.D. en âme et conscience, vous êtes sûr et certain que les médias sénégalais sont en train de faire naître un peuple ignoble commençant à formatter une jeunesse ignoble. Sornettes, balivernes, mensonges, affirmations gratuites, révélations douteuses, incontrôlées et incontrôlables occupent plus de 90% des apparitions quotidiennes et hebdomadaires des média sénégalais. Suivre les plateaux de télévisions et les réseaux sociaux est le moyen le plus pédagogique pour éloigner nos concitoyens de toutes les réalités sociales, culturelles, politiques et économiques, de décence et de bon comportement du Sénégal. Je regrette beaucoup pour votre collègue de l'émission " M.N.F de 7 TV" qui en fait les frais de la manière la plus cruelle et la plus détestable. J'ai l'impression que les acteurs de média et leurs invités n'ont jamais entendu les conseils pratiques de Joseph Pulitzer : " exprimez votre pensée de manière concise pour qu'elle soit lue, clairement pour qu'elle soit comprise, colorée pour qu'elle mémorisée et surtout exactement pour que les lecteurs soient guidés par sa lumière". Je m'adresse au C.O.R.E.D. juste pour la signification du sigle : conseil pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias du Sénégal.

La stabilité de la société et de la nation sénégalaise
Personne mieux que vous, ne peut me sauver de ma peur personnelle et de ma peur pour la stabilité de ma société et de ma nation sénégalaise. Vous l'affirmez-vous même, le C.O.R.E.D. est une association indépendante de toute organisation privée ou publique et a pour mission de veiller au respect par les journalistes, les techniciens des médias et les entreprises de presse l'éthique et la déontologie. Donc de par votre mission, seuls les hommes et les femmes de média sont votre objectif pour laver votre linge sale entre vous ; le linge des hommes et des femmes de média est trop sale, c'est à vous, entre vous de chercher et de trouver le savon, l’eau de javel et la machine à laver assez puissante pour laver votre linge sale car vous tenez et vous le confirmez à l'indépendance de votre organisme. Je ne doute de votre capacité de laver votre linge sale car j'ai vu la capacité et l'efficacité de vos 5 entités sur lesquelles s'appuie le C.O.R.E.D. pour réussir sa mission. La nature démocratique de la composition de votre assemblée générale à laquelle participe la société civile est un cadre exceptionnel, mais j'espère que votre secrétariat permanent prendra ma lettre comme une plainte contre vos propres membres qui menacent par le verbe, la plume et la caméra la sérénité de la nation sénégalaise en se présentant comme une épée de Damoclès sur la tête de tous les sénégalais, hôtes et étrangers qui vivent dans notre pays. Je suis très serein pour la suite de ma plainte ; les professionnels des médias ont toujours critiqué et à juste raison le processus judiciaire sénégalais qui marche à pas d'escargot, donc le tribunal des pairs, j'ose espérer va accélérer dans les jours à venir mon dossier. Cet organe indépendant et autonome désigné par votre directoire va statuer en première et dernière instance sur cette saisine portant sur tous les membres du C.O.R.E.D. Je suis vraiment rassuré par ce tribunal des pairs quand j'ai lu le 23 septembre 2020 lors de la présentation des membres du tribunal la position et la confiance d'un grand journaliste connu pour sa pertinence, ses qualités intellectuelles, professionnelles et de bonne éducation, son haut degré d'éthique et de déontologie en la personne de Mame Less Camara : " auparavant le C.O.R.E.D. était une association qui n'avait pas le droit de prendre des décisions et de les porter contre un journaliste, mais aujourd'hui les articles 53 et 54 du nouveau code de la presse donne autorité au tribunal des pairs de suspendre des journalistes, de retirer des cartes de presse et même radier des journalistes pour faire de sorte qu'ils restent dans une ligne éthique telle que recommandée ". Je suis encore plus rassuré quand j'ai lu ce titre dans les journaux du 16 décembre 2020 : " le C.N.R.A. et le C.O.R.E.D. accordent leurs stratégies pour un paysage médiatique digne de la démocratie". Ce jour, la position du président du C.N.R.A. rassure plus d’un : " le responsable des médias est dans la construction et dans la consolidation de la démocratie d'une part, dans le renforcement de la cohésion nationale et la préservation de la paix civile d'autre part. ».

L'observation des règles d'éthique et de déontologie
Cette position qui rassure a été totalement partagée et renforcée par le président du C.O.R.E.D. grand défenseur de l'observation des règles d'éthique et de déontologie qui fondent le métier des professionnels de média. J'ose espérer que ma plainte ne sera pas vue d'un mauvais œil par le SYNPICS (syndicat professionnel information communication Sénégal). Il est connu de tout le monde que tout syndicat a un devoir principal : défendre les membres de sa corporation. Mais si ses membres font des fautes pour taire le mot bêtises qui menacent la stabilité sociale nationale et même la corporation par des égarements, des aberrations, des évagations en éthique et en déontologie, n'est-il pas du devoir de ce syndicat de se présenter en avocat de la partie civile contre son propre membre dans le but de sauvegarder le métier, la corporation et peut être même la préservation de la paix civile et de la stabilité sociale. C'est extrêmement difficile dans ce métier des médias ouvert à tous sans règles claires et certifiées de mettre des garde fous. Certes la convention collective a fixé les règles générales et les conditions d'emploi des journalistes et techniciens de la communication.

Un diplôme professionnel reconnu par l'Etat
Dans son article premier intitulé : objet, champ d'application, définition dit : " il sera exigé à tout journaliste et technicien de la communication un diplôme professionnel reconnu par l'Etat". Mais dans ce métier où il suffit d'avoir un smartphone, ou d'avoir une belle présentation physique féminine, ou être un rhétoricien courageux sans aucune peur, vergogne ou respect social d'insulter ou de diffamer ignorant totalement les poursuites qui peuvent en découler pour être recruté par une entreprise qui ne cherche que des profits est-il possible de respecter toutes les autorisations, les interdits et les règles du jeu de ce métier qu'on ne peut en aucun cas s'en passer ? Dans le quotidien " BES BI" n° 0219 du Jeudi 25 Aout 2022, lors de la remise des 696 cartes de presse sur 1522, Messieurs Daouda Mime et Mamadou Thior du C.O.R.E.D. lors d'un point de presse ouvertement parlent de failles dans leur métier en reconnaissant et en dénonçant; je cite: "les intrus de la presse caricaturés dans le milieu comme de la racaille" Même s'ils promettent dans ce même point de presse une politique d'assainissement; cette " racaille " sans foi, ni loi, ni éthique, ni déontologie parce que ne pouvant pas répondre à l'article premier de la convention collective des journalistes est assez venimeuse pour faire mal et beaucoup de mal à la décharge de toute la corporation car les membres de la racaille se disent journalistes. J'ose espérer la prise en charge avec un modèle de formation continue des 826 restants par peur d'augmenter la racaille. Celle-ci est entrain de piétiner la neutralité, l'objectivité et l'honnêteté du journaliste miroir d'une société démocratique et intègre. Cette racaille avec la moralité de vieille pute s'offre à celui qui paye quel que soit le prix modique et l'immoralité et l'amoralité du service proposé. Deux questions à Messieurs Mime et Thior ; que peut faire le C.O.R.E.D, le C.N.R.A., le tribunal des pairs et même de l'école de formation du C.E.S.T.I. et le Synpics sur ce foisonnement de chroniqueurs dans les télévisions privées quand on connait le parcours difficile exigeant des critères intellectuels de formation et de background solide pour être chroniqueur. La seconde pour vous deux particulièrement à Monsieur Daouda Mime spécialiste de droit pénal. " si le tribunal des pairs après enquête sur ma plainte découvre que le fauteur est membre de la " racaille ", je dois prendre mon mal en patience ou il est prévu autre chose juridique pour être dans mes droits.?

Magatte Simal
C.A.D.E.E.S. Italie