Avec les élections présidentielles de 2024 qui ont porté son excellence Mr Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête de la république du Sénégal, le peuple sénégalais a conjugué au présent de l’indicatif selon moi le plus beau verbe de toutes les langues du monde : le verbe CHOISIR. Il suffit de voir dans un dictionnaire les synonymes et le sens du verbe choisir pour mesurer la valeur et l'importance de ce verbe dans la vie de tout citoyen peu importe où il vit. De synonymes, on peut choisir parmi tant d’autres ; se décider pour, jeter son dévolu sur, se prononcer pour et parmi les sens du verbe on peut prendre ; exercer son jugement, adopter quelque chose de préférence à quelque chose d'autre etc... Avec la présidentielle de 2024, les sénégalais en conjuguant le verbe Choisir ont démontré en toute liberté, leur souveraineté de porter leur dévolu sur M. Bassirou Diomaye Faye. Choisir implique la liberté absolue mais aussi le libre arbitre. Libre arbitre désigne l’autodétermination de la volonté placée en soi et le pouvoir de la volonté d'agir comme cause première. Si ces deux éléments venaient à manquer aux citoyens sénégalais, on ne pourrait jamais qualifier le Sénégal de pays libre et démocratique. Peut-on comparer en termes de liberté de choix dans un système démocratique un sénégalais et un italien de Bari dans la région des Pouilles (PUGLIA) ? Dans le mois de Mars 2024 durant les élections municipales, le ministre de l'intérieur italien Matteo Piantedosi a entamé une procédure de dissolution du conseil municipal car moyennant 50 Euro, la mafia achetait des votes pour son candidat ; certainement la mafia n'est pas à son premier coup d'essai ? Choisir en toute liberté signifie pour la nation sénégalaise comme pour tout autre citoyen d'un pays démocratique avoir engagé une libre réflexion sur le pays, sa gestion et les programmes des candidats en lice pour tirer la conclusion dans son intime conviction qu'il faut changer, effacer ce qui n'allait pas pour une alternance et une politique de rupture : les sénégalais ont pensé et ont concrétisé leur désir de changer par un vote libre et démocratique.
Une nouvelle politique socio- économique de l'infinitique inclusive
La nation sénégalaise a choisi d'élire le président Mr Bassirou Diomaye Faye et attend du nouveau président et de son équipe gouvernementale dirigé par son excellence M. Ousmane Sonko des politiques de rupture en tant que changements pour atteindre des objectifs, administratifs, de justice sociale différents de ce qu'il y avait et que les citoyens dans leur grande majorité ont sanctionné négativement par un vote. Le peuple a donné sa confiance à la coalition Diomaye président car aspire à une nouvelle politique socio- économique de l'infinitique inclusive ; c'est une théorie pour l'élimination pure et parfaite de la pauvreté, et des inégalités sociales qui ne sont pas une fatalité mais l'œuvre d'un système politique malveillant. Il y a toujours deux choix dans la vie de tous les humains ; soit il faut accepter les conditions dans lesquelles ils vivent, soit ils se rendent compte que leurs conditions de vie ne correspondent à leurs aspirations sociales et ils prennent la responsabilité de les changer. Sans tambour ni trompette, sans effusion de sang et l'épée dans la paix du fourreau, le peuple sénégalais a fait le choix de prendre la responsabilité de changer de conditions de vie en élisant de nouveaux dirigeants par une alternance démocratique qui a fait des émules donc a suscité envie et jalousie des autres. C'est là qu'il faut comprendre certains dirigeants de l'Afrique de l’ouest qui s'offusquent du progrès démocratique de cette présidentielle 2024.
Les sénégalais doivent porter et avoir confiance à l'équipe de son excellence Mr Bassirou Diomaye Faye ; sa mission devient impossible quand la confiance ne règne pas ou même fait défaut. Les nouveaux élus connaissent les attentes du peuple et pourquoi ils sont élus : " ils n'auront pas besoin que finisse la tempête, ils vont certainement apprendre à marcher sous la pluie".
Une jeunesse sénégalaise républicaine
Le peuple sénégalais particulièrement la jeunesse doit avoir de la patience et laisser à ces nouveaux arrivants que la majorité des sénégalais a choisi d'affuter leurs armes pour mieux travailler et atteindre le destin du Sénégal souhaité par les sénégalais : " la direction est plus importante que la vitesse, beaucoup vont très vite mais nulle part". Les sénégalais particulièrement les jeunes ne doivent pas croiser les bras pensants qu'ils ont fait leur devoir car démocratiquement ils ont voté pour l'alternance démocratique et ont permis l'accession au pouvoir d'hommes et de femmes capables de gérer le Sénégal par un système démocratique populaire. Ce nouveau gouvernement aura la tâche aisée de réussir sa mission s'il est accompagné et soutenu par une jeunesse sénégalaise républicaine.
Il est temps et grand temps pour la jeunesse sénégalaise d’en finir avec les discours fallacieux et manipulateurs des temps de conquêtes du pouvoir. Ce discours trompeur, fourbe, hypocrite, insolent et menaçant d'un harangueur de foule dans les réseaux sociaux était la réalité de la politique pour la conquête du pouvoir. La jeunesse sénégalaise doit se rendre à l’évidence qu'au soir de la déclaration des résultats électoraux, il faut se démettre de ce caractère prolixe pour passer à la politique de la réalité par le travail accompagnant ce gouvernement élu à la concrétisation de son programme. Pour réaliser l'alternance par une politique de rupture souhaitée par les sénégalais, notre pays n’a nullement pas besoin d'une jeunesse avec de mauvaises caractères qui méprise toute autorité et qui bavarde beaucoup ; tout au contraire il faut une jeunesse qui se retrousse les manches pour participer au dur labeur de construire un pays. Si les jeunes sénégalais savaient que les mots déplacés et incorrects détruisent des rêves d'un Sénégal meilleur, détruisent les rapports sociaux d’une nation soudée et les éloignent des autorités de l'Etat qu'ils ont élues, ils accepteraient de filtrer leurs paroles afin d'éviter leurs sorties intempestives dans les réseaux sociaux pour mettre à l'aise ces nouvelles autorités choisies pour les destinées de la nation sénégalaise. Les opinions sur la jeunesse sénégalaise sont très consensuelles pour une nation sénégalaise qui vit dans le doute, la peur, la phobie, le cauchemar de cette jeunesse qui a fait voir aux sénégalais de toutes les couleurs depuis 2019 et n'a pas encore démontré qu'il accordera une "année sabbatique" à ce nouveau gouvernement de s'atteler à la tâche pour laquelle il est choisi par plus de 50% du corps électoral sénégalais. Souhaitons que cette inscription babylonienne de 3000 ans avant Jésus Christ ne soit pas une réalité pour le nouveau Etat sénégalais : " cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur, les jeunes sont malfaisants et paresseux, ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d'aujourd'hui ne seront pas capables de maintenir notre culture". Notre cher ancien président son excellence Mr Abdou Diouf aurait il raison en parlant d'une jeunesse malsaine ? M. Bassirou Diomaye aura besoin d'une jeunesse avec un esprit ouvert source de tolérance et de compréhension vers l'autre, avec un respect sans reproche pour son environnement social et naturel et qui s'affirme en assumant ses droits et devoirs, en exigeant la justice et surtout en acceptant la fatigue par le travail. La jeunesse sénégalaise doit savoir et accepter qu'il n'y a pas de sots métiers et ainsi ils doivent vivre la fatigue par le travail. La valeur des choses, l'apport de chacun pour la construction d'un nouveau Sénégal est déterminé par la fatigue que chaque sénégalais engage pour pouvoir réaliser et obtenir ce Sénégal pour lequel la nation particulièrement les jeunes a choisi la noble voie démocratique des urnes pour une nouvelle alternance pour un Sénégal de rupture.
Un changement de comportement et de penser pour aspirer à ce Sénégal nouveau
Les sénégalais doivent se débarrasser des paroles et des actions qui dérangent ; une jeunesse sénégalaise oisive, malsaine acceptant de vivre au rabais, spécialistes de la violence de toute nature ne fera pas du nouveau président. Un changement de comportement et de penser pour aspirer à ce Sénégal nouveau est une nécessité. Le Sénégal n'a plus besoin de discours ; les mots s'envolent et les œuvres demeurent, ce qui est essentiel pour la nation sénégalaise ce n'est pas ce que l'on déclare mais ce que l'on a fait. Personne ne peut nier les réalisations de l'ex président Macky Sall.
De toute façon la nation sénégalaise gouvernement compris doit bannir le comportement opportuniste d'un sycophante ; cette personne qui flatte exagérément pour obtenir des faveurs et des avantages personnels au détriment de tous. En même temps les sénégalais n'ont pas besoins de ces toutologues toujours présents sur tous les plateaux de télévisions et réseaux sociaux ; ces personnes qui se prennent pour des experts dans tous les domaines, ces généralistes par la bouche. Le docteur Cheikh Omar Diallo de l'école d'art oratoire et de leadership (EAO Afrique) avec sa sortie hasardeuse sur l'avenir de ce gouvernement et ses chroniqueurs des média qui se font grand connaisseur par la force en gueule doivent savoir qu'on vit par des faits et non par des inepties verbales.
Magatte Simal
C.A.D.E.E.S. Italie
Absolument d'accord avec vous Prof Simal, il nous faudra se retrousser les manches et travailler chacun dans son domaine, faire don de soi pour élever la nation sénégalaise et non d'attendre d'elle.